Historique

2008 et avant. Plusieurs personnes, à titre individuel, se préoccupent de la situation désastreuse dans laquelle des familles roms immigrées en Belgique se trouvent. Chacune s’occupant de 1 à 3 familles.

2009 Ces personnes se regroupent en une société en nom collectif. Cette société est reconnue par l’organisation catholique VIVRE ENSEMBLE et est subventionnée par elle.

2010 Un membre est en contact avec l’assistante sociale du lycée CUDELL pour un des enfants d’une des familles qu’il visite. Lors de ce contact l’assistante demande de visiter une famille de roms qui squattent le GESU, ancien couvent des jésuites néerlandophones près du Botanique à Bruxelles. Il y découvre 10 grandes familles de roms slovaques (plus de 100 personnes) en très grande détresse, Tous venant de la ville de Koscice (la 2e ville slovaque en importance).

2011 Ces familles sont visitées deux jours par semaine. Nous obtenons une aide alimentaire et vestimentaire et un soutien médical pour certains.

2012 Nous passons à un jour de visite par semaine. 2011 et 2012 ont été consacrées à la mise en ordre des documents et aux démarches qui ont permises l’inscription de certaines familles à la commune, l’obtention d’un revenu d’intégration sociale et des allocations familiales.

En 2012 également nous parvenons à mettre une mère de famille au travail sous le régime des chèques service avec un contrat à durée indéterminé.

2013 Nous continuons nos contacts et obtenons plusieurs avancées mais catastrophe en fin d’année toutes les familles du squat du GESU sont expulsées. Entre 180 et 200 personnes et donc les 10 familles roms. C’est la première fois qu’autant de personnes, et surtout autant d’enfants (environ 80), sont expulsées en même temps. Cela provoque un tel tollé que c’est un mal pour un bien. Toutes les familles avec enfants sont accueillies au sein du Samu Social. C’est la première fois que le Samu accueille autant d’enfants. Devant la présence d’autant d’enfants le Samu ouvre exceptionnellement sa porte à un membre d’OCASA. Après un mois passé au Samu social toutes les familles avec enfants obtiennent, par la FEBUL, avec la collaboration de certaines communes, une habitation à titre précaire pour 6 mois.

2014/2015 Les familles se trouvent toujours dans une situation précaire. Mais plusieurs sont au travail.

2016 Certaines familles s’émancipent doucement et ont une habitation avec un bail de location normal. Tous les enfants sont scolarisés. Une famille loue une maison, les deux partenaires travaillent et ont pris un parent chez eux qui s’occupe des enfants. Mise à part des dettes, datant de plusieurs années, elle est sur le chemin de l’autonomie qui sera encore long.

Entretemps l’activité d’OCASA a été scindée en 2 directions séparées chacune jouissant d’une certaine autonomie.

Le relèvement des familles. Nous introduisons la notion de référent dont la mission consiste à accompagner une famille plus particulièrement. Dans bien des cas le référent est soutenu par un groupe de personnes pas nécessairement membres d’OCASA.

Une scolarisation heureuse des jeunes. OCASA concentre ses efforts sur le groupe le plus difficile à soutenir : les jeunes filles de 12/13 à 15/16 ans. Actuellement une dizaine participent aux diverses activités (en dernier lieu les 4 plus jeunes ont visité une exposition internationale de crèches).